Quelques exemples d'expériences inutiles et atroces.


Parmi les tests de toxicité des produits, mentionnons une des pratiques les plus courantes, celle du DL 50 ( dose létale - c'est-à-dire mortelle - 50% ) qui consiste à faire avaler à un groupe d'animaux suffisamment de produit pour que 50% des sujets meurent ; il peut s'agir de produit de maquillage, de soin, ou ménager comme un déboucheur ou un liquide à vaisselle. Il y a aussi des tests d'irritabilité des muqueuses, des yeux ou de la peau pour les cosmétiques et autres produits comme les crèmes solaires, les lotions après rasage, etc.

Même les couches pour bébé sont testées (de grandes marques de couches pour bébé pratiquent des tests dermatologiques sur des animaux préalablement rasés en les badigeonnant d'excréments humains...c'est dire l'intérêt et la précision de tels tests!).

TEST DE BRÛLURE SUR LES CHIENS.

Exemple d'expérience mené par le Cincinnati Shriner's Burns Institute

Des brulures sur tout le corps !Les chiens ont été "tondus" du cou jusqu'à la base de la queue. Les chercheurs ont procédé en appliquant des compresses imbibées de kérosène qu'on a enflammées et laissé brûler pendant 60 secondes, pour ensuite étouffer le feu avec une serviette mouillée. Après 30 secondes, la température de surface était passée à 100 C, pour monter à 180-200 C au moment d'éteindre.
On a brûlé ensuite l'autre côté de la même façon.



LES EXPERIENCES SUR L'ISOLEMENT.


Bébé singe aveuglé et blotti contre le leurre

Afin de prouver "scientifiquement" que la chaleur et l'amour maternel sont importants pour l'enfant, on arrache dès la naissance des primates nouveau-nés à leur mère.

On les séquestre ensuite dans des cages, souvent dans le noir, parfois les yeux bandés, chacun seul avec un leurre qui leur sert de mère. Mais le rôle de cette " fausse mère " n'est que punitif : si le bébé s'approche d'elle, soit elle le repousse, soit elle lui assene des coups, soi elle lui envoie une décharge électrique ... Malgré cela, le bébé revient toujours auprès d'elle chercher la tendresse dont il a besoin.

Ensuite, ils font faire des bébés à ces guenons élevées " anormalement ". Et là, ils peuvent constater des horreurs : les mères, n'ayant aucun instinct maternel, se comportent de façon très cruelle avec leur progéniture, essayant de leur arracher les membres, etc. Que veulent prouver les expérimentateurs ? On est dans le cas typique d'une expérience non seulement inutile, mais en plus sadique. Vous ne pourrez jamais observer dans la nature de tels comportements chez les singes ou chez toute autre espèce animale ; il y a eu dénaturation à la base, l'expérience est purement artificielle et ne sert à rien.

C'est comme cette expérience odieuse pour étudier les liens entre une mère singe et son bébé. Ils ont posé la guenon, qui portait son bébé dans les bras, sur une plaque chauffante dont ils ont graduellement augmenté la température. Ils attendaient le moment où la guenon, ne le supportant plus, mettrait son bébé entre elle et la plaque pour se protéger. Mais la guenon ne l'a pas fait ... Et a été brûlée au troisième degré ...
Là encore, que voulaient prouver les expérimentateurs ? Si la guenon avait réagi comme ils l'attendaient, ils en auraient tout de suite déduit, tous fiers, que l'instinct maternel n'existe pas chez l'espèce animale et que seuls les humains en sont capables. Mais là, il n'y avait rien à dire. Sauf que la pauvre guenon a souffert le martyre pour rien ...




LES INSTRUMENTS DE CONTENTION.

De la torture injustifiée Il ne s'agit pas d'accessoires démodés relégués aux oubliettes, mais d'équipements sans cesse raffinés depuis des décennies et qui souvent se vendent cher - preuve que nombre d'expériences douloureuses sont pratiquées sans anesthésie.

La contention c'est aussi l'emprisonnement.

Les animaux comme les singes peuvent rester immobilisés des jours, des mois et même des années dans ces appareils inconfortables pour subir plusieurs genres de tests : transplantations d'électrodes, chocs électriques pour simuler des convulsions, évanouissements, etc. Les vivisecteurs déclarent pourtant " travailler " sur des animaux anesthésiés.



... si c'était vraiment le cas les animaux ne seraient pas obligés d'être immobilisés ; à ce que l'on sache, quelqu'un d'endormi n'a pas besoin d'être cloué sur la table d'opération.

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